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Tuesday, October 21, 2008

Le (vraiment) nouveau AC/DC !..

... par Phil et Tommy Emman :




Monday, October 20, 2008

Stereophonics joue les Rolling Stones

Peut-être la meilleure reprise de Stereophonics.

Peut-être une des meilleures reprises des Stones.

Quand c'est comme ça, ça parait si simple.

Saturday, October 18, 2008

Medley (ter) : les années 80 et 90.

Suite et fin du Peavey Medley des frères Zappa (début et milieu : et ici) avec les années 80...





... Et les années 90 (bénies soient-elles) :



Et vivement les années 2000 !

Quoi qu'ils les ont déjà plus ou moins abordées avec leur version de "Oups I did it again".
Version qui, rappelons-le, a été "avant-gardiste" et a ouvert la voie aux milliers de réinterprétations qui font aujourd'hui de Britney Spears l'artiste cultissime - The Artist - pour les priseurs de reprises.

Bon Week-End à tous !

Thursday, October 16, 2008

Peavey (bis) : mode d'emploi pour les années 1970.

"Lay, Lady Lay
... da doo run run, run, da doo run, run
... Lay Lady Lay".


On continue avec les leçons des frères Zappa.
Au programme, l'avènement du disco, Led Zep, Police, Dylan, The Eagles, etc. :



Si c'est pas de la reprise ça !!!

Wednesday, October 15, 2008

Peavey Meddley : un mode d'emploi des années 60.

La descendance de Zappa nous fait une petite démonstration technique (de tueurs, donc) au service de leur humour musical toujours à la limite du potache... mais que c'est rafraichissant pour les oreilles.

Comme dit l'autre, les chiens ne font pas des chats.

Le but du jeu est bien évidemment de retrouver tous les titres (et les interprètes).
Et "tous" ça veut dire "absolument tous" !

Ex : dans le meddley inside the meddley sur les Beatles, ne pas louper, à 4'08 environ, les 3 secondes d'Eleonore Rigby ou à 4'25, la demi-mesure de In My Life .



La vidéo est de piètre qualité, désolé, mais ce qui compte ici c'est le son.

Non mais.

Monday, September 1, 2008

Lavons-nous les oreilles.

Après la déception (agression ?) de Classicmania, il fallait montrer que musique classique, jazz et reprises pouvaient faire bon ménage.

Voici donc une bonne occasion de faire une pierre deux coups et de nous laver les oreilles après les horribles extraits joués ici même en début de semaine (encore pardon).


A noter que le numéro de Janvier 2006 de Jazzman consacre un dossier aux liaisions - parfois dangereuses mais ô combien fertiles - entre le Jazz et le Classique.


La revue plébiscitait, entre autres chef-d'œuvres, le premier album de la trilogie de Jacques Loussier : "PlayBach".

Je sais pas vous mais moi, d'un coup, je respire !

ClassicMania ? Connais pas...

Mais que se cache-t-il derrière la compilation Classicmania ?

Prenez tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi). Faites passer l'ensemble pour de la musique classique parce qu'il y a des cordes, un piano ou une voix de castrat (cf. Patrick Husson - et non Kusson - et son "Hey Jude" extrait de l'horrible album "Jardinier", ou le terrifiant, au sens film d'horreur, "Hijo de la Luna" par la Castafiore). Voila un assez bon "pitch" pour un projet qui n'est pas sans rappeler André Rieux.



Dans l'absolu rien de choquant. Après tout, les reprises ratées sont légion. Là où ça coince, c'est que Mme Ardisson se targue de "refaire découvrir la musique classique aux gens" (sic) - cf. cette interview.

Et d'appuyer son propos par un définitif : "j'ai même des reprises en Mambo !".

Certes, mais le seul intérêt de la reprise en question, et remercions les Klazz Brothers pour ça, est de démontrer que la musique cubaine, elle-aussi, peut être médiocre quand elle copie et se prend trop au sérieux :


Disons le tout de go, de musique classique, ici, il n'y a point.

La majorité des titres sont soit des chansons Pops reprises par des groupes spécialisées dans l'exercice (comme le String Quartet Tribute), soit des remixs électros de morceaux classiques ultra-connus (ceux qui servent à faire des sonneries de portable)... quand ce ne sont pas carrément des offenses sans nom qui transforment Mozart en musique d'ascenseur (soit-disant) planante :
Tribal Mozart (morceau 6)
par Kazu Matsui.
Attention ce lien nuit gravement au bon goût musical !!!

Ces morceaux maintes fois malmenés n'avaient vraiment pas besoin de coupes supplémentaires ou de réorchestrations qui, dans le meilleur des cas, n'apportent rien (cf. les "Gymnopedies pour piano n°1" par Opera Orquestra, dont on notera par ailleurs la rigidité cadavérique de l'exécution).

De ce naufrage, qui tient plus du Reader Digest que de Messieurs Zygel et Bernstein, retenons que Mme Ardisson est prête à dire n'importe quoi (et à le faire aussi) pour vendre de la soupe.
Et qu'elle ne connait pas grand chose au classique.

Dure ?
Non. Juste.

Car que dire ? Que dire de quelqu'un qui considère ce qui suit comme du classique et non pas comme... désolé mais là franchement.... comme de la merde digne, une fois de plus, d'André Rieux (dont décidément l'ombre plane sur chaque piste) ?

Rien d'autre que "elle n'y connait rien".

Bob James - In the Garden


Dans le cas contraire, si le classique est vraiment sa passion, elle a alors commis cette nullité en toute connaissance de cause, en se jouant de l'ignorance de ceux qui veulent se former à l'écoute de la "grande musique", et ClassicMania deviendrait alors une preuve de cynisme et d'inanité qui poserait un voile de doute sur l'honnêteté du reste de la série - par ailleurs remarquable.

Et qu'on ne vienne pas dire que cette critique fait preuve d'élitisme, les extraits parlent d'eux-mêmes, même si la moitié du Web encense ce numéro de boucher.

Accordons le bénéfice du doute à Béatrice Ardisson pour le bien des "Musiques de Paris Dernière".
ClassicMania n'a jamais existé. On en a jamais parlé.

En attendant : poubelle.



Ce que l'on peut acheter à la limite...

The Swingle Singers, et à l'extrême limite le Modern Jazz Quartet et Antoine Kerve voir, en étant complètement bourré, Mozart l'Egyptien.

En revanche, soyons honnête un grand bravo pour ce morceau caché de Boris Vian et pour l'indispensable Klaus Nomi.





Klaus Nomi à Berlin, il souffre du Sida, le public l'ignore, le souffle court et le corps endolori, il monte sur scène, maigre comme un spectre, pour livrer cette interprétation sublime de Purcell.
Six mois plus tard, Nomi succombait.



La Playlist.

01. Opera Orquestra - Gymnopedies for piano n°1
02. The String quartet - Boys don't cry
03. Klaus Nomi - The cold song
04. Mozart l'Egyptien - Lamma Bada Yatathenna
05. The Swingle Singers - Eine kleine Nachmusik
06. Baldwin - Sugar Fairy
07. Klazz Brothers & Cuba Percussion - Mambozart
08. Montserrat Caballe - Hijo de la luna
09. Kazu Matsui - Tribal Mozart
10. Modern Jazz Quartet - Precious Joy
11. Bob James - In the garden
12. Patrick Kusson - Hey Jude
13. Opera Orquestra - Adagio
14. Xavier Jamaux - Carmen (feat. Ysa Ferrer)
15. Antoine Kerve - Laudate, la nuit
16. Boris Vian - Mozart avec nous.